L'aube se levait, mais, dans les profondeurs, cela ne ce voyait pas. Dans les profondeurs, on ne voyait rien d'autre que la chaleur, car toute autre vision était inefficace. Dans les profondeurs, un être vint a la vie. Son corps n'était pas déformé, son âme était vierge de toute corruption, et pourtant, au-dessus de lui, s'agitait les chemins sinueux du destin. Et du démon.
midi sonnèrent, a plus de huit kilomètres, et pourtant, l'oreille de quilneäs l'entendit. Il fit signe au fermier, qui a côté de lui, besognait. c'était la saison des vignes, et les villageois avais beaucoup a
faire. Lui ne travaillait pas aux champs ni aux vignes, non par paresse, mais tout simplement car sa frêle silhouette ne résisterait pas au rythme d'un fermier. Cependant, ses talents se révélaient sur d'autres domaines. Il était ainsi l'unique disciple du maître d'armes local, un membre de la petite communauté d'elfes des bois de la région. Quand a lui, c'était un elfe, cela on en était certains, d'ailleurs son nom lui avait été donne par le maître d'arme, nommé eliniën, mais ce n'était pas un sylvain. Cela, du reste, importait peu, car le monde était vaste et les races nombreuses. Il avait sûrement eu des parents, mais nul ne sen souvenait. Il avait donc été élevé collectivement par les villageois, et ne souffrait pas de son orphelinat.
Ordinairement, il se consacrait a la chasse quand les villageois étais aux champs, mais eliniën était absent, et on craignait une attaque de gnoll ou de quelconque créature, il avait donc été chargé de les surveillers. mais midi sonnait, et il était temps de rentrer chez soi pour accomplir diverses tâches.
le retour au village, au milieu des villageois, fut calme, mais il ne s'y sentait pas a l'aises. il approchait de la cinquantaine; et bien que jeune pour un elfe, ceux qui l'avaient élevés restaient chez eux, trop vieux pour travailler.
Il passa l'aprés-midi comme il le pus, n'étant pas obnubilé par l'entraînement ou la chasse, aussi fut-il heureux d'apprendre la visite de litanaël, un elfe sylvains, quoique intrigué par cette initiative. En effet, lui et l'elfe ne s'étaient que rarement croisés, quoique en trés bons termes. Aussi fut-il tout aussi surprit, lorsque, a peine arrivé, il l'abordat ainsi :
"- Eliniën n'est pas rentré ? le ton était dur, presque agressif.
- Non, rétorqua-t-il, surpris. Il n'a que deux jours de retards, je suis sûr que...
- je part le chercher. tu viens ?
- Mais... hésitât quilneäs, mais ce n'est pas long, il est trop tôt pour...
- deux jours, c'est déjà trop. Les humains ne voient pas de la même manière que les elfes sur bien des choses.
- Je suis un elf...
-mais tu a été élevé par les humains. je réitère ma question: vient-tu avec moi ou non ?
- Je... oui.
- nous partons a l'aube.
les pensées se bousculaient dans la tête de l'elfe. Tout cela était trop soudains, et il lui faudrait du temps pour remettre de l'ordre dans ses pensées. pour le moment, une nouvelle aude se levait, et , son sac sur l'épaule, les deux elfes se mirent en route, l'un énigmatique et nerveux, l'autre dans le doute et pkeins d'impatiente face au monde...
